Tuesday, July 31, 2018

ST. IGNATIUS of LOYOLA

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HAPPY FEAST OF ST. IGNATIUS LOYOLA!!!!!

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Friday, July 27, 2018

Le monde des autres n'est pas un jardin de délices...

"Le monde des autres n'est pas un jardin de délices. Il est une provocation permanente à la lutte, à l'adaptation et au dépassement. Il réintroduit constamment le risque et la souffrance là où nous touchions à la paix. Aussi l'instinct d'auto-défense réagit-il en le refusant. Les uns l'oublient, suppriment toute surface de contact. Les autres s'y font, avec des personnes, des objets maniables et utilisables, les pauvres du philanthrope, les électeurs du politicien, les enfants de celui-ci, les ouvriers de celui-là : l'égocentrisme s'étourdit d'illusions altruistes. Un autre réduit son entourage à être pour lui un simple miroir. Une sorte d'instinct travaille ainsi à perpétuellement nier et appauvrir l'humanité autour de nous." 

-Emmanuel Mounier, Le personnalisme (1949)

Monday, July 23, 2018

CARMEL: Our Lady, Mother of Divine Grace, (m)

Feastday:

Sunday, July 23, 2017

This feast concludes the octave of the Solemnity of Our Lady of Mt. Carmel. We honor Mary as Our Lady, Mother of Divine Grace since she is the Mother of the Son of God, the Author of Grace.
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‘The Blessed Virgin Mary was eternally predestined, in the context of the Incarnation of the divine Word, to be the Mother of God. As decreed by divine Providence, she served on earth as the loving Mother of the divine Redeemer, His associate, uniquely generous, and the Lord’s humble servant. She conceived, bore, and nourished Christ; presented Him to the Father in the Temple; and was united with Him in His suffering as He died on the cross. In a completely unparalleled way she cooperated, by her obedience, faith, hope and burning charity, with our Savior’s work of restoring supernatural life to souls. For this reason she is Mother to us all in the order of grace’ (Lumen Gentium, the Constitution on the Church, 61).

PRAYER
God of eternal wisdom, in Your providence You willed that the Blessed Virgin Mary should bring forth the Author of Grace, and take part with Him in the mystery of man’s redemption. May she obtain for us grace in abundance and bring us to the haven of everlasting salvation. We ask this through our Lord Jesus Christ, Your Son, Who lives and reigns with You and the Holy Spirit, one God, for ever and ever.

Wednesday, July 18, 2018

Blessed Annette Pelras, OCD - Martyr of Compiegne

Annette Pelras : bienheureuse martyre, native du Lot

Morte sur l’échafaud sous le Régime de la Terreur.

Annette Pelras, une figure chrétienne Lotoise.
Annette Pelras, une figure chrétienne Lotoise.
En août 2001, était publié un ouvrage sur Annette Pelras, à la mémoire de Romain Masbou, son auteur notoirement connu à Cajarc, préfacé par Mgr Gaidon, évêque de Cahors. Cette parution comportait un chapitre signé de Michel Palis qui l’avait rédigé initialement sous forme d’article publié dans la presse régionale. Il était mentionné « secrétaire des Amis de Villefranche et du bas-Rouergue », ce qui nous permet de dater son écrit en 1976, où il séjournait en Aveyron…Habitant aujourd’hui la maison voisine de la bienheureuse Annette, nous publions sa version des faits sur la tragédie vécue par les carmélites de Compiègne. Nous y ajouterons ultérieurement un document inédit sur la vocation religieuse de sa famille.

Le calvaire de Compiègne

Le destin des Carmélites de Compiègne, exécutée sous la Terreur, en juillet 1794, appartient à l’immortalité figée des drames de l’Histoire.
Adaptée dans l’oeuvre de Mme Gertrude Von Le Fort, « la Dernière à l’échafaud » constitue toujours le plus fidèle et peut-être le plus précieux des documents. Surtout par les sources d’information puisées dans les archives de la bibliothèque de Munich, la description du récit empreint d’atmosphère, de tension et de contraste garde les effets de l’étude sérieuse et colorée d’authenticité.

Entre la lumière des poésies religieuses et les ombres de la sentence, la « Dernière à l’échafaud » inspire « les dialogues des Carmélites » de Georges Bernanos. Voici le chef-d’œuvre d’une littérature contemporaine qui n’interprète pas le témoignage historique mais transpose l’anecdote dans l’univers sublime de la pensée, avec l’intention de glorifier la sainteté des martyrs.
Il n’y a pas beaucoup de mise en scène aussi pathétique, pas beaucoup de roman aussi exaltant et captivant que le mélange de sordide et de grâce évoqué par Bernanos, au sujet du conflit spirituel, dans l’action révolutionnaire.
C’est là, du coup, obéir à une envie de mieux approfondir la biographie d’une religieuse carmélite de Compiègne : sœur Marie Henriette, dite dans le monde, Annette Pelras, née à Cajarc, diocèse de Cahors, le 16 juin 1760.
Grâce à un prêt de manuscrits du curé de Cajarc, il eût été dommage de méconnaître la vie exemplaire d’une enfant du Quercy, célèbre à juste titre.

L’implacable accusation

Au cours des siècles passés, les chrétiens disgraciés, les humbles, les vaincus de la foi romaine avaient su révéler l’intensité des souffrances et les sacrifices de leur existence, voués aux sérénités profondes et mystiques de l’âme. Les religieuses Carmélites de Compiègne, victimes de l’intransigeance de la Terreur, devaient subir les jalousies, les haines et les « arrangements » suicidaires du régime politique. Par décrets établis respectivement le 2 novembre 1789 et le 20 avril 1790, l’Assemblée Nationale disposait des biens ecclésiastiques, devenus propriétés de la Nation, et ordonnait aux Assemblées de district d’établir l’inventaire des biens de chaque couvent. Dès lors, les religieux obéissaient, devenant les auxiliaires d’une disposition révolutionnaire, sinon abdiquaient pour survivre dans la clandestinité. Et ces réfractaires, une fois retrouvés, risquaient des châtiments funestes en punition de leur zèle.
Ce fut le 4 août 1790 que les membres du Directoire du district de Compiègne se présentèrent chez les Carmélites. Ils dressèrent l’inventaire de leur mobilier, titres et papiers, en attendant qu’ils revinssent pour procéder à un interrogatoire. Deux ans plus tard, en septembre 1792, l’État s’appropriait tous leurs biens et chassait les Carmélites de leur couvent. Bien qu’elles fussent séparées dans plusieurs maisons, les servantes de Dieu continuaient à vivre en communauté. Puis, peu à peu, les événements se dégradèrent. Le 12 juillet 1794, les autorités compiégnoises reçurent l’arrêt de la Convention Nationale pour la traduction des religieuses au tribunal révolutionnaire de la capitale. Deux voitures garnies de paille furent réquisitionnées, l’après-midi de ce même jour. Les sœurs, qui venaient d’achever leur lessive, déjeunèrent en silence lorsque le maire et ses adjoints les interpellèrent. Le 13 juillet, les pénitentes arrivèrent à la Conciergerie. Elles appartenaient au groupe de trente-cinq personnes (dont cinq échapperaient à l’échafaud) appelées à comparaître devant le tribunal révolutionnaire, dans la salle de la Liberté, le 17 juillet 1794. La séance était présidée par Toussaint Gabriel Scellier, frère du maire de Compiègne.

« Anne Pelras, renie tes sottes pratiques de religion »

Durant un procès mémorable, une personne se distingua sans en donner la prétention par son caractère ferme et digne de courage. Sœur Marie-Henriette, appelée péjorativement « Pelras » par l’accusateur public, Fouquier-Tinville, proclamait sa joie de mourir en défendant, de manière stoïque, la cause de sa mission. Entrée au Carmel, le 26 mars 1785, ayant accompli la prise d’habit le 8 octobre, et sa profession de foi, un an plus tard, le 22 octobre 1786, on la considérait comme une personne de devoir sur laquelle son entourage pouvait compter : c’était la paysanne élevée dans les solitudes des causses quercynois, née d’une famille de douze enfants dont quatre furent moissonnés en bas âge. Des huit qui restèrent, trois garçons et cinq filles, l’aîné des garçons se fit prêtre et mourut aumônier d’un hôpital à Figeac, les trois filles entrèrent chez les Dames de la Charité de Nevers. On pourrait y voir une coïncidence troublante avec la famille de Sainte Thérèse de Lisieux qui avait embrassé la vie religieuse de la même façon.
À l’ouverture du procès, on rapporte que sœur Marie-Henriette (Annette Pelras), entendant l’accusateur public traiter les Carmélites de fanatiques, le contraignit de s’expliquer sur ce qu’il voulait dire par ce mot. Irrité, le juge vomit contre elle et ses compagnes un torrent d’insultes. L’insolence ne répugna pas notre sœur qui reposa calmement sa question :
« Citoyen, votre devoir est de faire droit à la demande d’un condamné. Je vous demande donc de nous répondre et de nous dire ce que vous entendez par le mot fanatique ? » Elle l’amena à déclarer qu’il entendait par là leur attachement à la religion.
«  Ma Mère et mes Sœurs, vous l’entendez, c’est pour notre attachement à notre sainte religion que nous sommes accusées. Oh ! Quel bonheur de mourir pour son Dieu. »

L’exécution

La sentence de la peine de mort fut prononcée quelques heures plus tard. N’était-ce pas une impression de folie machiavélique qui dominait les débats.
La foule, rassemblée tout au long du parcours conduisant à l’échafaud, gardait un silence pesant des condamnations injustes, avec le passage lugubre des charrettes grinçant de tous les essieux rouillés. Arrivées au pied de l’échafaud, les seize innocentes entonnèrent le « Veni Creator », l’une après l’autre, renouvelant les vœux de religion.
Émissaires du diable, le bourreau et ses valets avaient l’air absent, sans témoigner ni mécontentement ni impatience… On entendit seize fois le choc de la bascule, le bruit de la lunette, la chute du couteau, le 17 juillet 1794… Après sœur Constance, la seconde victime avait été Annette Pelras. « Jamais, dira le Cardinal Villecourt, elle ne parut plus belle que lorsque, montant sur l’échafaud, elle leva pour la dernière fois vers le ciel ses regards étincelants du feu sacré qui embrasait son âme. »
D’après le témoignage de plusieurs personnes dignes de foi, notamment la Révérende Mère Portessau, sur la place de Cajarc, le 17 juillet 1794, Jean-Jacques Pelras, frère de sœur Marie-Henriette, regagnant le domicile familial, fut surpris à une heure avancée de la nuit, de se voir subitement éclairé par une lumière mystérieuse qui l’accompagna dans le corridor, l’escalier et jusque dans sa chambre, alors que les maisons avoisinantes étaient dans une complète obscurité. Ce phénomène, qui l’impressionna vivement, fut aussi remarqué par sa femme. Peu de jours après, apprenant l’exécution de sa sœur, il s’écria : « Pauvre Annette, c’est toi qui es venue me voir ! »

La famille d’Annette Pelras

Parmi les trois sœurs d’Annette Pelras qui entrèrent chez les Dames de la Charité de Nevers, l’une d’elles, la Révérende Mère Émilienne, devint Supérieure générale de cette congrégation. On trouve dans le calendrier religieux à l’usage des Sœurs de la Charité de Nevers, année 1873, une édifiante notice sur la Révérende Mère Émilienne Pelras, digne de louanges, morte en odeur de sainteté. Le même calendrier, année 1872, donne des détails extraordinaires sur la courageuse Sœur Thérèse Pelras, infirmière à l’hospice de Figeac. Nous y consacrerons prochainement un article.

Friday, July 13, 2018

A Chaplet for the Sick, the Dying, and the Departed / FOUR DECADE CHAPLET


This chaplet consists of four decades [forty beads] which refer to the tradition of the forty hours that Jesus is held to have passed, after his crucifixion, liberating the dead from sheol. 

There are also the Five introductory beads prayed as on the Dominican Rosary. 

On the beads between the decades are prayed the acts of Faith, Hope, and Love.***

On the ten small beads of each decade we pray: "Dear Mary, be with us."

Each decade is concluded with: "
Hold us in your peace Dear Saviour." 

Concluding prayer:

Hold Us in your Peace
V. Hold us in your peace Dear Saviour.
(All make the sign of the Cross)
In your love Dear Father, and your peace Dear Jesus, please comfort us by your Holy Spirit: in your name we pray.
R. Amen. 
_____________________

***Act of Faith


O my God, I firmly believe 
that you are one God in three divine Persons,
Father, Son, and Holy Spirit. 
I believe that your divine Son became man 
and died for our sins and that he will come 
to judge the living and the dead. 
I believe these and all the truths 
which the Holy Catholic Church teaches
because you have revealed them 
who are eternal truth and wisdom, 
who can neither deceive nor be deceived. 
In this faith I intend to live and die. 
Amen.

Act of Hope

O Lord God, 
I hope by your grace for the pardon 
of all my sins
and after life here to gain eternal happiness
because you have promised it 
who are infinitely powerful, faithful, kind, 
and merciful. 
In this hope I intend to live and die. 
Amen.

Act of Love

O Lord God, I love you above all things 
and I love my neighbor for your sake 
because you are the highest, infinite and perfect
good, worthy of all my love. 
In this love I intend to live and die. 
Amen.

Prayers excerpted from the Compendium of the Catechism of the Catholic Church. . . , © Copyright 2005 - Libreria Editrice Vaticana. 

Prophets of a Future Not Our Own - Cardinal Dearden / 1979 - QUOTED BY POPE FRANCIS, 21 December 2015

Prophets of a Future Not Our Own

It helps, now and then, to step back and take a long view. 

The kingdom is not only beyond our efforts, it is even beyond our vision.

We accomplish in our lifetime only a tiny fraction of the magnificent
enterprise that is God's work. Nothing we do is complete, which is a way of
saying that the Kingdom always lies beyond us.

No statement says all that could be said.

No prayer fully expresses our faith.

No confession brings perfection.

No pastoral visit brings wholeness.

No program accomplishes the Church's mission.

No set of goals and objectives includes everything.

This is what we are about.

We plant the seeds that one day will grow.

We water seeds already planted, knowing that they hold future promise.

We lay foundations that will need further development.

We provide yeast that produces far beyond our capabilities.

We cannot do everything, and there is a sense of liberation in realizing that.

This enables us to do something, and to do it very well.

It may be incomplete, but it is a beginning, a step along the way, an
opportunity for the Lord's grace to enter and do the rest.

We may never see the end results, but that is the difference between the master
builder and the worker.

We are workers, not master builders; ministers, not messiahs.

We are prophets of a future not our own. 
______________
This prayer was first presented by Cardinal Dearden in 1979 and quoted by Pope Francis in 2015. This reflection is an excerpt from a homily written for Cardinal Dearden by then-Fr. Ken Untener on the occasion of the Mass for Deceased Priests, October 25, 1979. Pope Francis quoted Cardinal Dearden in his remarks to the Roman Curia on December 21, 2015. Fr. Untener was named bishop of Saginaw, Michigan, in 1980.

A Chaplet of Our Lady of Mercy - THREE DECADE ROSARY

A Chaplet of Our Lady of Mercy

  (consists of three decades)


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Beginning:
Hail, holy Queen, Mother of Mercy; our life, our sweetness and our hope! To you do we cry, poor banished children of Eve. To you do we send our sighs, mourning and weeping in this valley of tears. Turn, then, most gracious advocate, your eyes of mercy toward us; and after this, our exile, show unto us the blessed fruit of your womb, Jesus. O clement, O loving, O sweet Virgin Mary.

On the large beads:
Mary, Mother of Grace and Mother of Mercy, hold me (Us / 'name') to your heart.

On the small beads:
Hail Mary (10x)

In conclusion:
You open your loving arms wide before us Most Merciful Mother. Thank you for your love. Amen.